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La rétrocommission d’agence désigne une rémunération indirecte versée à une agence de communication, de publicité ou de marketing par un prestataire tiers (souvent un fournisseur ou un média), en contrepartie d’un volume d’affaires ou d’un contrat apporté. Il s’agit d’un mécanisme de commission occulte ou non, perçu en plus des honoraires clients, pouvant créer un conflit d’intérêts s’il n’est pas déclaré ou encadré contractuellement.
Le terme rétrocommission d’agence renvoie à une pratique qui soulève des enjeux de transparence et de gouvernance dans les relations entre annonceurs, agences et prestataires. Concrètement, lorsqu’une agence recommande à son client l’achat d’un espace publicitaire ou d’un outil technologique auprès d’un fournisseur, ce dernier peut verser à l’agence une commission de retour – souvent proportionnelle au montant dépensé. Cela peut motiver certaines recommandations non alignées avec l’intérêt du client. Bien que légalement tolérée si elle est explicitement prévue et déclarée, cette pratique est controversée. Elle peut être perçue comme une double rémunération opaque, nuisant à la confiance entre le client et l’agence. Dans une logique de transparence accrue, notamment dans les marchés publics ou les appels d’offres privés, la rétrocommission doit être contractualisée, signalée et faire l’objet d’une reddition claire. Des modèles alternatifs comme la rémunération forfaitaire ou à la performance tendent à s’imposer pour éviter ce type de biais.
 
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Oui, la rétrocommission est légale à condition d’être expressément déclarée dans les contrats et de ne pas constituer une dissimulation de revenus. Elle devient problématique si elle n’est pas mentionnée au client, pouvant alors être considérée comme un abus de confiance ou un manquement à l’obligation de transparence.
Elle peut être détectée par un manque de justification dans certaines recommandations, des partenariats exclusifs non motivés, ou des écarts de prix injustifiés. Un audit des circuits de facturation ou la demande de transparence sur les flux financiers permettent de mieux cerner ces pratiques.
La marge commerciale est une rémunération directe et explicite sur une prestation vendue, tandis que la rétrocommission est une rémunération indirecte versée par un tiers en dehors de la facturation client, souvent sans visibilité pour ce dernier.
Elle peut fausser les choix stratégiques si l’agence privilégie les supports ou prestataires avec lesquels elle a des accords de rétrocommission, au détriment de l’efficacité ou de la pertinence pour le client. Cela peut nuire au ROI global des campagnes.
Intégrer une clause de transparence dans le contrat, exiger une déclaration des flux perçus par l’agence, privilégier une rémunération forfaitaire ou basée sur la performance, et réaliser des audits réguliers pour garantir l’alignement des intérêts.